Si on ajoute les pseudos discours aux dictateurs dont se vantent Sarko sans jamais les avoir prononcé, à la découverte ce matin du scandale de l'inflation cachée par l'Insee, les pouvoirs publics et les grandes surfaces depuis le passage à l'Euro, le constat s'impose : notre pays doit changer de nom, adieu France, vive Pipoland !
L'exercice auquel je vais me livrer maintenant est particulièrement délicat, tant le risque de glisser dans le "on vous avait prévenu" est grand. Et pourtant les démangeaisons qui parcourent mon corps frêle et potelé ne trompent pas : il va falloir lâcher les chevaux.Car sous nos yeux, et en majeure partie grâce aux efforts renouvelés de celui qui est actuellement notre président, la France est tout simplement en train de se transformer en Pipoland, le pays du pipo, de la flute, bref, des instruments à vent qui peuvent tuer une fois placés entre les mains d'une enfant de 6 ans. La faute aux nouvelles technologies ? C'est vrai quoi, grâce au numérique, la parole, les mots, les sons et l'image se répandent à une telle vitesse et avec une telle simplicité que nous sommes peut être arrivés à un tournant majeur : la réalité commence peut être à perdre de son ancrage, et être remplacée par ce que l'on dit d'elle(Là, si vous avez la musique qui va avec, c'est censé faire peur).
Nicolas a dit…
Nous avons été nombreux à nous insurger contre cette France qui n'osait pas, éternel pays des sans couilles à poil devant une Russie en pleine dérive dictatoriale et guerrière, une Chine au peuple muet mais aux yeux qui respirent les euros, et même aux mini-dictatures d'Asie et d'Afrique où pétrole et diplomatie lient les mains d'une France qui avait les doigts dans le nez.Et bien ce temps là est fini. Car notre Président c'est Sarkozy, et Sarkozy il en a, et Sarkozy, il faut qu'il l'ouvre, qu'il aboie. C'est son fond de commerce, c'est là dessus qu'il s'est fait. Il en va en politique comme chez nos fidèles amis à poil : ce sont les plus petits qui gueulent le plus fort.Le problème, et il le prouve tous les jours, c'est que superprésident se tape de la démocratie de nos partenaires comme mon petit frère de "L'encyclopédie de la phylogénèse appliquée aux peuplades nordiques de basse Lituanie aux 18e siècle" de Laclos (ed Les meilleures du littoral), ou moi des slips jaunes à pois rouges. Sauf qu'il faut bien faire "genre".Ca tombe bien, le Nicolas, c'est un spécialiste de la flute à 6 schtroumpfs. Il nous avait déjà fait le coup comme ministre du budget et de l'Intérieur avec des chiffres bidons, mais on l'a quand même élu.C'est là que je ne peux m'empêcher de le placer : on vous avait prévenu, bande de mollusques protéiformes. Evidemment, quand on pipote sur des chiffres budgétaires ou relatifs à la sécurité, raconter des cracks quant à ce qu'on a dit à un Lybien, un Chinois ou un Russe dans un bureau fermé à double tour, c'est quand même pas bien compliqué, non ?Et si monsieur le Président se permet de nous enfler comme des mômes au bulbe rachidien atrophié, c'est pour une raison toute simple : il s'en tape de notre avis, nous ne sommes à ses yeux qu'une bande de veaux, des ruminants sans plus de jugeote qu'une micheline qui regarderait passer les vaches. Et le pire, c'est que le fait même de l'avoir élu laisserait penser qu'il n'a pas entièrement tort...
Inflation, tête de con
Soyons honnêtes, Sarkozy n'est cependant pas la cause de tous les maux. La nouvelle vient de tomber ce matin : depuis le passage à l'euro, le prix de plus de 200 produits a augmenté de 30 % en moyenne dans la grande distribution ! C'est pas beau, ça ? Les chiffres de l'inflation sont bidons depuis des années, les grandes enseignes de commerce se foutent outrageusement de notre gueule avec la complicité de pouvoirs publics, et nous passons à la casserole. Le pire, et là je me transforme en Nostradamus, c'est que, vous verrez, ce véritable scandale fera à peine baisser les prix : après quelques discours indignés, quelques passages au pilori pour 2/3 bonhommes désignés à la vindicte populaire, et une série de baissounette ridicules, le tout disparaîtra, comme s'il ne s'était rien passé.Car soyons sérieux deux secondes, ceci n'est pas une erreur de mesure de l'Insee, qui se serait emmêlé les pinceaux sur 250 produits dans les principales enseignes de la grande distribution... Alors même que le citoyen lambda se rendait clairement compte que les prix explosaient !C'est ce qu'on appelle du vol, nous avons payé la vaseline pour un bon bout de temps. De là à conclure que ce n'est pas demain la veille que nous arrêterons de nous faire enc...
L'exercice auquel je vais me livrer maintenant est particulièrement délicat, tant le risque de glisser dans le "on vous avait prévenu" est grand. Et pourtant les démangeaisons qui parcourent mon corps frêle et potelé ne trompent pas : il va falloir lâcher les chevaux.Car sous nos yeux, et en majeure partie grâce aux efforts renouvelés de celui qui est actuellement notre président, la France est tout simplement en train de se transformer en Pipoland, le pays du pipo, de la flute, bref, des instruments à vent qui peuvent tuer une fois placés entre les mains d'une enfant de 6 ans. La faute aux nouvelles technologies ? C'est vrai quoi, grâce au numérique, la parole, les mots, les sons et l'image se répandent à une telle vitesse et avec une telle simplicité que nous sommes peut être arrivés à un tournant majeur : la réalité commence peut être à perdre de son ancrage, et être remplacée par ce que l'on dit d'elle(Là, si vous avez la musique qui va avec, c'est censé faire peur).
Nicolas a dit…
Nous avons été nombreux à nous insurger contre cette France qui n'osait pas, éternel pays des sans couilles à poil devant une Russie en pleine dérive dictatoriale et guerrière, une Chine au peuple muet mais aux yeux qui respirent les euros, et même aux mini-dictatures d'Asie et d'Afrique où pétrole et diplomatie lient les mains d'une France qui avait les doigts dans le nez.Et bien ce temps là est fini. Car notre Président c'est Sarkozy, et Sarkozy il en a, et Sarkozy, il faut qu'il l'ouvre, qu'il aboie. C'est son fond de commerce, c'est là dessus qu'il s'est fait. Il en va en politique comme chez nos fidèles amis à poil : ce sont les plus petits qui gueulent le plus fort.Le problème, et il le prouve tous les jours, c'est que superprésident se tape de la démocratie de nos partenaires comme mon petit frère de "L'encyclopédie de la phylogénèse appliquée aux peuplades nordiques de basse Lituanie aux 18e siècle" de Laclos (ed Les meilleures du littoral), ou moi des slips jaunes à pois rouges. Sauf qu'il faut bien faire "genre".Ca tombe bien, le Nicolas, c'est un spécialiste de la flute à 6 schtroumpfs. Il nous avait déjà fait le coup comme ministre du budget et de l'Intérieur avec des chiffres bidons, mais on l'a quand même élu.C'est là que je ne peux m'empêcher de le placer : on vous avait prévenu, bande de mollusques protéiformes. Evidemment, quand on pipote sur des chiffres budgétaires ou relatifs à la sécurité, raconter des cracks quant à ce qu'on a dit à un Lybien, un Chinois ou un Russe dans un bureau fermé à double tour, c'est quand même pas bien compliqué, non ?Et si monsieur le Président se permet de nous enfler comme des mômes au bulbe rachidien atrophié, c'est pour une raison toute simple : il s'en tape de notre avis, nous ne sommes à ses yeux qu'une bande de veaux, des ruminants sans plus de jugeote qu'une micheline qui regarderait passer les vaches. Et le pire, c'est que le fait même de l'avoir élu laisserait penser qu'il n'a pas entièrement tort...
Inflation, tête de con
Soyons honnêtes, Sarkozy n'est cependant pas la cause de tous les maux. La nouvelle vient de tomber ce matin : depuis le passage à l'euro, le prix de plus de 200 produits a augmenté de 30 % en moyenne dans la grande distribution ! C'est pas beau, ça ? Les chiffres de l'inflation sont bidons depuis des années, les grandes enseignes de commerce se foutent outrageusement de notre gueule avec la complicité de pouvoirs publics, et nous passons à la casserole. Le pire, et là je me transforme en Nostradamus, c'est que, vous verrez, ce véritable scandale fera à peine baisser les prix : après quelques discours indignés, quelques passages au pilori pour 2/3 bonhommes désignés à la vindicte populaire, et une série de baissounette ridicules, le tout disparaîtra, comme s'il ne s'était rien passé.Car soyons sérieux deux secondes, ceci n'est pas une erreur de mesure de l'Insee, qui se serait emmêlé les pinceaux sur 250 produits dans les principales enseignes de la grande distribution... Alors même que le citoyen lambda se rendait clairement compte que les prix explosaient !C'est ce qu'on appelle du vol, nous avons payé la vaseline pour un bon bout de temps. De là à conclure que ce n'est pas demain la veille que nous arrêterons de nous faire enc...