Dans la grande course à l'échalote médiatique qui caractérise notre gouvernement, Xavier Bertrand ne donne pas sa part au Pit-Bull.
Je viens de comprendre, parce que je ne suis pas spécialement malin, qu'en fait, le gouvernement que nous avons élus (pas moi ni plein d'autres, mais en même temps, il l'a bien été par nous, les Français), n'est que l'émanation d'une société secrète millénaire dont le but est l'instauration comme seul mode de pensée et de vie de LA COURSE A L'ECHALOTE !
Bientôt, l'échalote régnera sur le monde, le pouvoir appartiendra aux échalotiers et aux échalotières, et celui qui ne sentira pas de la bouche sera banni comme le dernier des lavandiers... Un règne sans partage qui exclura toute tentative de résistance : Oignon soit qui mal y pense !
Je dis ça parce que de course effrénée il s'agit bien, non pas, comme classiquement dans notre pays depuis qu'on a pendu le dernier aristo avec les couilles du dernier curé, entre la gauche et la droite (je sais, je commence à sentir l'anachronisme à plein nez, maintenant que la gauche est à droite, mais qu'est ce que vous voulez, on ne se refait pas), mais bien entre les membres du gouvernement. Bien sûr, l'imbattable leader de cette course n'est autre que notre crocodile national, qui n'a pas une longueur d'avance mais une cinquantaine, et encore, modèle piscine olympique de luxe avec au fond des carrées en faïence peints par les petits-enfants de l'homme de l'Atlantide entièrement avec la bouche, façon poulpe.
Bien sûr, je parle de la course à la représentation médiatique. Attention, ne partez pas tout de suite : le but de cet article n'est pas de remettre un coup façon "Olala, on ne voit que Sarko à la télé, et sinon c'est Rachida Dati, ou Fillon, ou Laporte", sinon, je vous connais bande de petits fripons, vous allez vous empresser de la prendre, la porte.
Nan nan, si vous vous êtes déjà tapés toutes ces lignes qui, vue globalement comme dans le détail, n'ont pas plus d'intérêt que "Radius et plexus solaire chez les ongulés en moyenne Bretagne au cours du XIXe siècle, surtout l'hiver", par Robert Tripoux, Editions Derrière la Motte (ISBN au chocolat), c'est :
Et de 1 qu'il faudrait songer à se faire faire un petit scanner, parce que là, c'est plus une araignée que vous avez dans le plafond, ou alors une de mer.
Et de 2 pour parler de l'omniprésent, l'omnipotent, l'omnigonflant Xavier Bertrand, que j'ai entendu ce matin sur Inter.
Bertrand l'omnigonflant
C'est sur qu'avec les grèves qui parcourent notre pays en ces temps de tentative souffreteuse de réanimation d'un esprit de lutte pourtant mort depuis longtemps (message du répondeur de l'esprit de lutte : "Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de l'esprit de lutte. Je ne suis pas vivant pour le moment, mais que ça ne vous empêche pas de laisser un message si ça vous amuse, moi, perso j'm'en carre un p'tit lu dans l'beignet"), XB a enfin trouvé une bonne raison de rattraper tous ses petits camarades (si si, camarades, rappelez vous qu'en ce moment l'UMP est raz du Moquet, et que mon humour est au niveau du budget de la sécu : au fond d'un trou qui n'en a pas, de fond) à la course à la minute d'antenne.
Pour réussir à la télé, à la radio et autres support, et revenir en 2e semaine, il faut son style à soi, son truc en plus, sa "touch".
Celui du Sarco est indéfinissable tant il est unique : Entre "lis dans mes yeux et tu sauras que c'est vrai" et "Si t'arrives pas à lire, j'te dessine des lunettes à coups de talonnettes".
Rachida, n'en parlons pas : "Nicolas est grand, beau, fort, il sent bon l'échalote, il a la peau douce comme la peau du ventre d'un raton laveur nain albinos hongrois, et ses cheveux sont comme autant de fils tissés par les anges pour nous rappeler que c'est pas en allant chez Cool In coiffure qu'on est prêt à avoir les même" (est-ce que c'est un mal, j'ai un doute) .
XB, lui, était ce matin chez Demorand, sur Inter. Je sais, j'écoute encore Demorand sur Inter, alors que toute la France a demandé un visa à l'autre pays de la libre entreprise, le Luxembourg, et que RTL est en passe de balayer toute autre forme d'onde radiophonique à grands coups de Hondelatte tous les matins... Ce papier serait une étude comparative des qualités intrinsèques des différentes matinales, je m'épancherais bien en glauseries sans fin sur le sujet. Mais c'est pas le cas, j'ai d'autres chats à glauser, justement.
Or donc, la technique de notre ami et non moins ministre XB m'a sauté aux oreilles comme le pit-bull à la gorge de l'enfant qui, décidément, ferait bien d'écouter un peu les infos avant d'aller jouer avec big mâchoires : Il ne fait pas, comme d'autres, les questions et les réponses. En fait, il refait systématiquement les questions.
Vous pouvez lui demander n'importe quoi, il vous répondra une phrase commençant par "Ce que vous me demandez c'est", ou "Votre question c'est"... Ca c'est fort, novateur, et surtout bien plus pratique que, par exemple, un GPS pour ouvrir les noix ou un rouleau de PQ à huitres.
Exit la langue de bois puisque XB répond toujours à la question, mais la question c'est la sienne.
Déclinée à la vie de tous les jours, cette méthode est géniale. Un clodo lui demande deux euros pour bouffer, il répond "Ce que vous me demandez, c'est si je soutiens les forces rétrogrades qui voudraient que je vous oblige à rester dans l'indigence en vous octroyant quelques subsides au lieu de créer les conditions idoines à un électrochoc salvateur. Et bien la réponse est non".
Un ami lui demande l'heure, ni une ni deux le XB explique "Votre question est : Est ce que le gouvernement mené par ce visionnaire de Nicolas Sarkozy aurait l'idée géniale de me permettre de capitaliser en investissant dans une Rolex en or avec des diamants dessus, tout en bénéficiant d'une défiscalisation de 50% sur cet investissement participant à la relance de l'économie locale de la place Vendôme ? Ma réponse est oui" !
XB est trop fort, il faut bien le reconnaitre. Avec ce fantastique sens de la rhétorique, il a réussi à réduire la démocratie à un simple taillage de bavette dont il maitriserait tous les ingrédients, et principalement la quantité d’échalote.
Je viens de comprendre, parce que je ne suis pas spécialement malin, qu'en fait, le gouvernement que nous avons élus (pas moi ni plein d'autres, mais en même temps, il l'a bien été par nous, les Français), n'est que l'émanation d'une société secrète millénaire dont le but est l'instauration comme seul mode de pensée et de vie de LA COURSE A L'ECHALOTE !
Bientôt, l'échalote régnera sur le monde, le pouvoir appartiendra aux échalotiers et aux échalotières, et celui qui ne sentira pas de la bouche sera banni comme le dernier des lavandiers... Un règne sans partage qui exclura toute tentative de résistance : Oignon soit qui mal y pense !
Je dis ça parce que de course effrénée il s'agit bien, non pas, comme classiquement dans notre pays depuis qu'on a pendu le dernier aristo avec les couilles du dernier curé, entre la gauche et la droite (je sais, je commence à sentir l'anachronisme à plein nez, maintenant que la gauche est à droite, mais qu'est ce que vous voulez, on ne se refait pas), mais bien entre les membres du gouvernement. Bien sûr, l'imbattable leader de cette course n'est autre que notre crocodile national, qui n'a pas une longueur d'avance mais une cinquantaine, et encore, modèle piscine olympique de luxe avec au fond des carrées en faïence peints par les petits-enfants de l'homme de l'Atlantide entièrement avec la bouche, façon poulpe.
Bien sûr, je parle de la course à la représentation médiatique. Attention, ne partez pas tout de suite : le but de cet article n'est pas de remettre un coup façon "Olala, on ne voit que Sarko à la télé, et sinon c'est Rachida Dati, ou Fillon, ou Laporte", sinon, je vous connais bande de petits fripons, vous allez vous empresser de la prendre, la porte.
Nan nan, si vous vous êtes déjà tapés toutes ces lignes qui, vue globalement comme dans le détail, n'ont pas plus d'intérêt que "Radius et plexus solaire chez les ongulés en moyenne Bretagne au cours du XIXe siècle, surtout l'hiver", par Robert Tripoux, Editions Derrière la Motte (ISBN au chocolat), c'est :
Et de 1 qu'il faudrait songer à se faire faire un petit scanner, parce que là, c'est plus une araignée que vous avez dans le plafond, ou alors une de mer.
Et de 2 pour parler de l'omniprésent, l'omnipotent, l'omnigonflant Xavier Bertrand, que j'ai entendu ce matin sur Inter.
Bertrand l'omnigonflant
C'est sur qu'avec les grèves qui parcourent notre pays en ces temps de tentative souffreteuse de réanimation d'un esprit de lutte pourtant mort depuis longtemps (message du répondeur de l'esprit de lutte : "Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de l'esprit de lutte. Je ne suis pas vivant pour le moment, mais que ça ne vous empêche pas de laisser un message si ça vous amuse, moi, perso j'm'en carre un p'tit lu dans l'beignet"), XB a enfin trouvé une bonne raison de rattraper tous ses petits camarades (si si, camarades, rappelez vous qu'en ce moment l'UMP est raz du Moquet, et que mon humour est au niveau du budget de la sécu : au fond d'un trou qui n'en a pas, de fond) à la course à la minute d'antenne.
Pour réussir à la télé, à la radio et autres support, et revenir en 2e semaine, il faut son style à soi, son truc en plus, sa "touch".
Celui du Sarco est indéfinissable tant il est unique : Entre "lis dans mes yeux et tu sauras que c'est vrai" et "Si t'arrives pas à lire, j'te dessine des lunettes à coups de talonnettes".
Rachida, n'en parlons pas : "Nicolas est grand, beau, fort, il sent bon l'échalote, il a la peau douce comme la peau du ventre d'un raton laveur nain albinos hongrois, et ses cheveux sont comme autant de fils tissés par les anges pour nous rappeler que c'est pas en allant chez Cool In coiffure qu'on est prêt à avoir les même" (est-ce que c'est un mal, j'ai un doute) .
XB, lui, était ce matin chez Demorand, sur Inter. Je sais, j'écoute encore Demorand sur Inter, alors que toute la France a demandé un visa à l'autre pays de la libre entreprise, le Luxembourg, et que RTL est en passe de balayer toute autre forme d'onde radiophonique à grands coups de Hondelatte tous les matins... Ce papier serait une étude comparative des qualités intrinsèques des différentes matinales, je m'épancherais bien en glauseries sans fin sur le sujet. Mais c'est pas le cas, j'ai d'autres chats à glauser, justement.
Or donc, la technique de notre ami et non moins ministre XB m'a sauté aux oreilles comme le pit-bull à la gorge de l'enfant qui, décidément, ferait bien d'écouter un peu les infos avant d'aller jouer avec big mâchoires : Il ne fait pas, comme d'autres, les questions et les réponses. En fait, il refait systématiquement les questions.
Vous pouvez lui demander n'importe quoi, il vous répondra une phrase commençant par "Ce que vous me demandez c'est", ou "Votre question c'est"... Ca c'est fort, novateur, et surtout bien plus pratique que, par exemple, un GPS pour ouvrir les noix ou un rouleau de PQ à huitres.
Exit la langue de bois puisque XB répond toujours à la question, mais la question c'est la sienne.
Déclinée à la vie de tous les jours, cette méthode est géniale. Un clodo lui demande deux euros pour bouffer, il répond "Ce que vous me demandez, c'est si je soutiens les forces rétrogrades qui voudraient que je vous oblige à rester dans l'indigence en vous octroyant quelques subsides au lieu de créer les conditions idoines à un électrochoc salvateur. Et bien la réponse est non".
Un ami lui demande l'heure, ni une ni deux le XB explique "Votre question est : Est ce que le gouvernement mené par ce visionnaire de Nicolas Sarkozy aurait l'idée géniale de me permettre de capitaliser en investissant dans une Rolex en or avec des diamants dessus, tout en bénéficiant d'une défiscalisation de 50% sur cet investissement participant à la relance de l'économie locale de la place Vendôme ? Ma réponse est oui" !
XB est trop fort, il faut bien le reconnaitre. Avec ce fantastique sens de la rhétorique, il a réussi à réduire la démocratie à un simple taillage de bavette dont il maitriserait tous les ingrédients, et principalement la quantité d’échalote.
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