jeudi 4 octobre 2007

Russie : Poutine, a tsar is born

Le parcours de Vladimir Poutine était déjà un modèle d'humanisme et de respect de la démocratie. C'est donc en toute logique qu'il vient de mettre en branle la machine qui va faire de lui un président à vie.

Depuis le début de la semaine, la Russie est revenue au devant de la scène, avec une nouvelle qui semble créer stupeur et tremblements un peu partout dans le monde : en fait Poutine il a pas du tout envie de lâcher son taf de chef suprême de la Russie. Quelle surprise ! C'est vrai que le président russe avait jusqu'alors donné toutes les garanties qu'on peut attendre d'un vrai démocrate : Poutine est un Ancien du KGB soviétique, institut bien connu pour former ses cadres à la pratique du piano et du Tea time avec le petit doigt en l'air, un sourire badin aux lèvres et une conversation subtile dans la gorge.

Maman Poutine, une femme à barbe ?
Depuis son accession au pouvoir, il a bravement aidé ses amis tchétchènes à réorienter leur pays, euh non leur province, enfin, leur truc quoi, qui partait franchement à volo : et vla ti pas qu'on se laisse pousser la barbe et qu'on snobe les hot-dogs, qu'on veut devenir indépendant voir pro européen... Bref, le bordel, la porte ouverte à toutes les fenêtres, et notre visionnaire de Vlad de déceler dans l'œuf le futur terreau d'un islamisme hirsute et menaçant, le couteau entre les dents, avec tout le tintouin habituel : viol de filles et de compagnes, mugissement de soldats dans les campagnes... L'horreur. N'écoutant que son courage et son ultranationalisme aussi un peu, couillu comme un bilboquet retourné, Vlad n'hésite pas, Vlad n'hésite plus : dans un grand mouvement de défense des imberbes, des hommes modernes qui savent que la barbe ça gratte et ça empêche de chopper, surtout avec les restes de choucroute dedans, il décide de raser gratis : flinguez moi tout ce qui a l'ombre d'un petit robinet entre les jambes et la moindre trace de poil sur les joues. A croire qu'il a décidément un problème avec les poils (d'où la question : maman poutine était-elle une femme à barbe) ? Aidé de leurs seul amour de la patrie, de pas mal de vodka, d'un doigt de torture, de tirs à la kalach, de leur copain Boris et d'un chausse pied pour mettre leur rangers, les soldats russes obéissent au doigt et à l'œil de Vlad, et font place net. Dans un silence assourdissant qui n'est pas sans rappeler le vide spatial qui s'étend sur des années lumières entre la Terre et la planète Véga, les nations du monde oublient de réagir. Bah oui, c'est quand même bien un Poutine, parce que sans lui ce serait vraiment le bordel à l'est. Et puis, Vlad, il sent le gaz, et en ce moment, vu les temps qui ont de plus en plus de mal à courir, c'est le top de la mode de sentir le gaz. Enfin, on va quand même pas lui reprocher de s'occuper de quelques centaines de milliers de musulman à peine quand la terre entière est à la recherche du plus grand joueur de bowling de tous les temps : Ben Laden. Mais la démocratie selon Poutine, ça ne s'arrête pas là. Vlad, s'il est super pote avec les pays occidentaux, c'est parce que c'est un capitaliste éclairé, à fond dans le libre échange... Faut voir comment il ne s'immisce pas dans les affaires des géants russes du pétrole, du gaz. Sauf bien sûr quand il s'agit de dénoncer les mafieux, les corrompus, ceux qui ne paient pas leurs impôts. Il se trouve qu'étrangement tous les grands patrons qui ont rallié le sérail du Président sont pour leur part au dessus de tout soupçon, blancs comme la Colombie, oups pardon, comme la Colombe, propres comme un rouble neuf. Etrangement vous dites ? Ah, je vous vois venir, bande de petits beatniks gauchisants à la mèche rebelle, à la pupille dilatée et à l'haleine fleurant bon le fromage de chèvre. Et bien détrompez vous, vils ragoteurs de bas étage, si les patrons propres sont du côté de Poutine, ce n'est pas parce qu’il protège les mafieux et autres oligarques qui lui ont fait allégeance et qu'il dégage les autres, mais tout simplement parce qu'il sait choisir ses amis, le Poupout.

Vlad le pilopathe
Question amis, Vlad ne s'arrête pas à ses richissimes compagnons qui ont le bon gout de rentrer la chaîne en or 7800 carat dans leur jog Prada quand ils descendent de leur rolls tunée à la mimile, sur la croisette de Cannes, entouré de 20 adulescentes slaves aux longues jambes mais à la courte puberté, et qui ont préféré lui confier leur passeport, on sait jamais ça se perd vite ses choses là !
Poutine, il a un cœur gros comme une poche de c02 dans le permafrost sibérien. Il aime les jeunes aussi, surtout ceux qui ont les cheveux très très courts, voir pas de cheveux du tout. Une petite parenthèse : je sais pas si vous constatez la même chose que moi, mais au fur et à mesure que j'écris ces lignes, je commence à me dire qu'il a un sérieux problème avec les poils en général et la pilosité en particulier. Je crois que l'on a affaire au premier cas connu de pilopathie. C'est un pilopathe, le Vlad. C'est pour ça, par exemple, qu'il a pas de copain lapin ou panda, comme Chantal Goya, et qu'il préfère les buter à la mitrailleuse pendant les vacances (les lapins, pas les Chantal Goya). Fin de petite parenthèse.
Donc notre petit tsar aime les jeunes rasés de près, et aime aussi les aider à s'adonner à leur hobby préféré : la chasse aux gays. Comme mentionné plus haut, je vous rappelle que Poutine a les couilles comme des zeppelins, qu'il aime les activités viriles et qui sentent la sueur comme la chasse et l'éradication de musulmans, et qu'il a sans doute un problème avec sa mère. Bref, c'est pas une taffiole ou en tout cas, il veut absolument pas qu'on puisse le penser. Alors officieusement la jeune extrême droite russe aurait un soutien sans faille, allant par des biais détournés jusqu'aux finances, de la part du tsar. Officiellement en revanche, pas l'ombre du soupçon d'un début de condamnation, juste le silence...

Enfin pour finir, ce parangon d'humanisme et de démocratie qu'est le président russe, après s'être occupé des patrons de l'industrie, des tchétchènes et des homos, ne pouvait pas oublier la presse, j'entends par là les médias, pas une machine qui servirait à presser jusqu'à ce que ça coule (même si celle là il ne l'a pas oublié non plus). Meurtres, fermetures, pressions... La totale, en toute tranquillité, parce que de toute façon il peut faire ce qu'il veut, le reste du monde s'en cogne. Et ça tombe bien, parce qu'il n'est pas prêt de disparaître le Vlad. Plus fort que Dracula, de son vrai nom Vlad l'empaleur, voici venir Vlad l'Highlander : il nous enterrera tous, au sens figuré comme au sens propre...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour cet article hilarant.

Pour le reste, les actions de Poutine sont minables et je suis surpris que dans les journaux à potins son amour des petits garçons ne soit pas plus questionné en ces jours de pureté planétaire.